Pompe à chaleur écologique

La pompe à chaleur est par définition écologique puisqu'elle utilise une ressource naturelle extérieure : l'air, le sol, la terre, une nappe d'eau du sous-sol. La limite écologique d'une pompe à chaleur réside en 3 points. Premièrement, l'origine de sa source d'énergie motrice. Pour produire sa performance énergétique au travers d'un COP démultiplicateur d'énergie, la pompe à chaleur écologique nécessite de l'électricité principalement pour au moins 1/3 de son bilan énergétique.

L'électricité est en France d'origine principalement nucléaire. De ce fait, cette quote-part nucléaire peut être discutée sur le plan écologique. Notons que d'autres pompes à chaleur fonctionnent au gaz soit par moteur thermique assimilable à la pompe à chaleur électrique à compression, soit par phénomène chimique appelé absorption.

Le rendement des pompes à chaleur gaz étant plus faible COP de 1,6 par rapport aux pompes à chaleur électrique COP plus proches de 3. Deuxièmement, le respect neutre de l'environnement dans lequel la pompe à chaleur puise son énergie. Si la pompe à chaleur puise l'eau de nappe, elle changera son niveau de température pour la restituer de quelques degrés plus fraîche. De même pour l'air, l'aérothermie refroidit l'air extérieur. Troisièmement, son juste dimensionnement et son installation dans les règles de l'art.

Une pompe à chaleur écologique doit être justement dimensionnée par rapport à des besoins thermiques amoindris par une forte isolation thermique.

Plus les besoins seront faibles plus la pompe à chaleur sera au minimum dimensionnée et offrira un bilan carbone des plus minimes. Il serait peu écologique et peu économique de disposer d'une pompe à chaleur dans une construction mal isolée de type passoire thermique. Il s'en suivrait un surcoût de la pompe à chaleur, une surconsommation d'énergie, et un mauvais bilan carbone/écologique pour les 20 ans de la durée de vie de la pompe à chaleur !

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